Une guerre ethnique larvée mine l'ex-république soviétique du Kirghizistan.

Après les affrontements sanglants dans le sud du pays, ni les Etats-Unis ni la Russie ne souhaitent intervenir pour stabiliser le Kirghizistan. Leur rivalité a pourtant contribué à la montée des tensions, rappelle The New York Times. Sous l'oeil attentif de la Chine, Moscou cherche à redéfinir son rôle dans son ancienne aire d'influence.

Un an après les émeutes qui ont renversé le régime autocratique de Bakiev, un journaliste russe constate lampleur des antagonismes qui subsistent entre Kirghiz et Ouzbeks.

Coup d'Etat, massacres, exode : le Kirghizistan a plongé pendant quelques semaines dans la guerre civiles. Le spécialiste de l'Asie centrale Bayram Balci nous explique pourquoi.

Les violences entre Kirghiz et Ouzbeks vont-elles compromettre le processus démocratique ?

Plus d'un mois et demi après les massacres qui ont fait des centaines, voire des milliers de morts, la tension persiste dans le sud du pays. Arrestations, tortures, menaces, les membres de la minorité ouzbèke continuent d'être la cible d'un véritable nettoyage ethnique. Et fuient par milliers vers la Russie.