L'agriculture urbaine, ça pousse ! En Belgique aussi, plusieurs sociétés se lancent dans ce nouvel eldorado. C'est notamment le cas de Green Surf, une nouvelle spin-off hébergée à l'ULg.

Steven Beckers est connu pour être un architecte engagé pour l'environnement. Il met récemment toute son énergie à promouvoir l'agriculture urbaine à grande échelle.

Quand on parle d'agriculture, on pense à des champs de blé ensoleillés. L'Américain Caleb Harper, lui, préfère imaginer des fermes urbaines, où les plantes pousseront dans des environnements contrôlés, à proximité des consommateurs.

Contact avec la nature, travail de la terre, potagers collectifs, alimentation inclusive... semblent à la mode et servent de supports à l'insertion de publics vulnérables. Comment ces outils sont-ils conçus ? Quels sont leurs objectifs ? Quelle en est la philosophie ? Et s'ils semaient quelques graines pour une société de demain, plus écologique, plus sociale, plus durable ?

La végétalisation gagne du terrain dans les villes, en France. Depuis longtemps, elle se fait une place à travers les espaces verts, mais de nouvelles formes se développent à travers les jardins partagés, les toitures et des façades plantées, ainsi que des plans locaux de végétalisation des villes. A la clé ? Des enjeux à la fois environnementaux et sociaux, et aussi des bienfaits pour la santé. La démarche participe également à une agriculture urbaine protéiforme, sans pour autant qu'un cadre juridique précis n'existe. Des précisions. Pas de chiffres.

Un siècle après les « jardins de la victoire », potagers développés durant les deux guerres mondiales, l’agriculture urbaine est au cœur des débats sur l’alimentation et le développement des villes. Les espaces cultivés en milieu urbain se multiplient ainsi dans le monde entier, bien que pour des raisons variées.

Projet de développement d'une ferme urbaine technologique pilote par FUL (Ferme urbaine lyonnaise), à Lyon, en 2006. Un bâtiment pilote de 50 mètres carrés au sol et de 7 m de haut y est construit, avec l'objectif à terme, de faire sortir du sol une usine de 1000 m2. Une véritable usine verticale de 5 étages dédiée à la production de plantes et de légumes. Les avantages : le système utilise beaucoup moins d'eau et de pesticides que l'agriculture traditionnelle, et le rendement est élevé.