Agitateur ou génie ? Le Jeu de Paume expose la production photo de l'artiste chinois contemporain le plus célèbre

Plasticien, photographe, vidéaste... l'opposant chinois est aujourd'hui plus connu pour son activisme politique que pour ses oeuvres. Pour certains, son engagement est essentiel, pour d'autres, ses créations sont banales. Portrait d'un homme controversé à l'heure où, à Paris, le musée du Jeu de paume expose ses clichés.

La Galerie nationale du Jeu de paume, à Paris, consacre à Ai Weiwei, juqu'au 29 avril 2012, sa première grande exposition en France. Centrée sur la photographie et la vidéo, ″Ai Weiwei : Entrelacs″ montre le registre d'un artiste pour qui le mot liberté résonne d'une façon singulière : placé en détention le 3 avril 2011 par les autorités chinoises, libéré sous caution le 22 juin 2011, Ai Weiwei est, à ce jour, toujours interdit de sortie du territoire.

Le Jeu de Paume consacre à partir de lundi 20 février 2012 l'artiste dissident chinois.

Le Fomu, à Anvers, accueille l'exposition Mirror, parcourant l'oeuvre photographique de l'artiste et activiste chinois.

Malgré l'interdiction de quitter Pékin dont il fait l'objet, les expositions d'Ai Weiwei se succèdent. A Paris, le Jeu de paume présente ce mois-ci ses photographies et ses vidéos. Une première en France pour cet artiste, l'un des plus éminents de la scène de l'art contemporain.

Ai Weiwei, le plus célèbre des artistes chinois, n'est pas autorisé à sortir du territoire. Mais ses photos, ses blogs et ses tweets, reproduits sur écran, ont fait le voyage jusqu'en France.