Le Musée des beaux-arts de Rennes rend hommage à l'artiste en embrassant les divers pans de son activité, de la peinture au graphisme en passant par le décor de théâtre.

Sur grands ou petits formats, à l'huile, à l'aquarelle ou au crayon, le monde animal occupe une place centrale dans l'iconographie de Gilles Aillaud, dès l'époque de la Figuration narrative. Mais un autre univers plus familier habite l'oeuvre, celui que fait vivre la trace laissée sur une feuille de papier, sous la forme d'autoportraits et de portraits intimistes, réconciliant les règnes humain et animal. Exposition sur le stand de la galerie Loevenbruck, Paris.

Après le succès de la redécouverte d'Alina Szapocznikow (1926-1973) et la relecture des oeuvres de Michel Parmentier (1938-2000), la galerie Hervé Loevenbruck mise aujourd'hui sur un nouvel "ancien" pour séduire les collectionneurs : Gilles Aillaud. Retour sur une stratégie payante pour le marchand comme pour les collectionneurs.

Pensant à Gilles Aillaud, auquel le Musée des Beaux-Arts de Rennes consacre une exposition que l'on pourra voir ensuite à Saint-Rémy de Provence et à Clermont-Ferrand, le premier souvenir qui me revient est celui d'un éblouissement devant ses grands paysages de Grèce découverts à l'ARC en 1980. Après tant d'années, leur lumière inaltérable s'associe toujours en moi au nom de ce peintre qui fut un grand lecteur des philosophes présocratiques.