Traumatisée par sa déroute électorale et les pénibles tractations qui ont précédé la formation du gouvernement, l'USFP se déchire.

Il y a eu deux congrès à Bouznika : le congrès des "éléphants" et celui du peuple de gauche. Dans le désordre et la crise, quelques signes d'espoir malgré tout.

L'ancien ministre de l'Economie et des Finances, candidat au poste de premier secrétaire du principal parti de la gauche, se dévoile.

La principale formation de gauche a enfin élu sa nouvelle direction. Ce qui devrait être le congrès de l'éclatement et de l'effondrement aura finalement été le congrès du salut

Trois figures du bureau politique de l'USFP décident de suspendre leurs activités au sein de la direction. Parmi elles, l'un des poids lourds de la formation socialiste marocaine. Voici ses explications.

Son net recul aux législatives de 2011 et la cacophonie au sein de son groupe parlementaire fragilisent l'USFP. Même le capitaine, Abdelouahed Radi, a quitté le navire.

Déconnectée du peuple, devenue un parti de notables, l'Union socialiste des forces populaires a vu son influence réduire comme peau de chagrin. Et n'est plus que l'ombre d'elle-même.

Aussi peu attentiste qu'adepte du consensus mou, le nouveau premier secrétaire de l'USFP est décidé à jouer pleinement la carte de l'opposition résolue au gouvernement.