Dans un livre où il accompagne les derniers jours de son ami l'éditeur Jean-Marc Roberts, le romancier s'interroge sur les racines de la crise de son pays. L'Express a rencontré, à Athènes, le plus français des écrivains helléniques.

"La Langue maternelle" est le livre le plus accompli et le plus émouvant de cet auteur qui vit depuis plus de vingt ans entre Paris et Athènes. Suivez ses instructions à la lettre.

Affligé par une Grèce désespérée et une France morne, l'écrivain s'adresse post mortem à Jean-Marc Roberts, son ami et éditeur disparu. Le ton est certes grave, mais aussi drôle, léger et attentif.