Pour poursuivre sa politique d'ouverture après les municipales, Nicolas Sarkozy a cité le nom de l'ancien proche de Lionel Jospin.

Martyr de la vérité ou trublion faussaire ? Allègre fait perdre leurs nerfs aux climatologues.

Le représentant français à Copenhague lance un défi à l'auteur de L'Imposture climatique.

L'affaire paraissait réglée il y a un mois et l'ancien ami de Lionel Jospin ne s'en cachait pas : il allait devenir ministre de Nicolas Sarkozy. Mais ce qui était conçu comme un nouvel épisode de l'ouverture tourne à la confusion

Accusations non étayées, attaques ad hominem : loin de toute démarche scientifique, l'ancien ministre, climato-sceptique déclaré, dérape dans sa démonstration.

Après les lycéens et les profs, ce sont des fonctionnaires qui se rebellent contre Allègre. Ils l'accusent d'avoir cassé l'instrument de mesure de l'éducation pour en faire sa chose à lui.

La guerre, ouverte depuis deux ans, ne s'est pas calmée. Loin de là. A une écrasante majorité, le corps enseignant - appelé ce samedi à une manifestation nationale - désapprouve le ministre, sa réforme et surtout son style. Mais Claude Allègre continue, impavide : Jospin le soutient... Jusqu'où ?

Une formule l'a rendu célèbre : "Il faut dégraisser le mammouth". Depuis, chquae initiative du ministre de l'Education nationale est analysée avec inquiétude par les uns - syndicats d'enseignants en tête -, avec espoir par d'autres, qui souhaitent voir secouer enfin la vieille machine de l'enseignement français...

En privilégiant les élèves, la réforme du "dégraisseur" de l'Education nationale inquiète les enseignants. Or ils constituent les bataillons de choc du PS... Courage ou inconscience ?