Spontanée, frondeuse, inconoclaste, la secrétaire d'Etat à la politique de la ville séduit les Français, qui la classent dans le peloton de tête des meilleurs ministres. Les politiques, de droite comme de gauche, sont, eux, plus réservés.

Fadela Amara est devenue l'une des ministres préférés des Français. Sa recette : beaucoup de travail, pas mal de flair politique et un zeste de spontanéité.

Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, a lancé son plan Espoir banlieues dans 50 quartiers prioritaires. Sans grands moyens, mais avec des idées concrètes.

Tous deux veulent défendre la diversité, mais tout les sépare : éducation, convictions, méthodes... Entre la secrétaire d'Etat à la Ville et le commissaire à l'Egalité des chances, la cohabitation s'annonce difficile.

Sondage exclusif Ifop/J.A. Action, représentativité, impact... "Jeune Afrique" a interrogé les Français d'origine africaine sur leur perception des trois ministres issues de la diversité.

Pour promouvoir la diversité, recensons d'abord les minorités ethniques, propose Sabeg. La République ne doit pas devenir une mosaïque de communautés, rétorque Amara

Banlieues. La réforme de la ville est reportée à 2011. Mais Fadela Amara s'accroche.

La secrétaire d'Etat à la Politique de la ville avait vu grand. Elle n'y est pas arrivée seule et Nicolas Sarkozy reprend le dossier. Retour sur une cacophonie.

Au gouvernement depuis plus deux ans, la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville ne convainc pas. Son projet pour les banlieues patine. Son cabinet se délite. Son charme n'opère plus. Chronique d'une déception.

"Dégueulasses", les tests ADN ? La secrétaire d'Etat à tapé fort... sans quitter le gouvernement. Portrait d'une femme qui se dit "française, musulmane, croyante, laïque..."

Rivalités politiques, blocages administratifs, manque d'argent : son plan banlieues s'enlisait. La fondatrice de Ni putes ni soumises a failli se noyer. Son espoir aujourd'hui : que Nicolas Sarkozy, son nouveau mentor, lui sauve la mise.