Pour favoriser l'emploi des jeunes, des seniors, combattre la pénibilité... l'exécutif n'hésite pas à imposer des sanctions aux entreprises. Qui crient à l'ingérence.

Le contrôle du stationnement dans les grandes agglomérations s'ouvre au secteur privé et s'automatise. Sous couvert de modernisation, l'opération assurera surtout aux grandes villes une large manne.

Péages, carburants, amendes... Les prix vont flamber et l'Etat va en profiter pour faire le plein sur le dos des conducteurs. Notre enquête révèle que la ponction dans les porte-monnaie pourrait atteindre 3,8 milliards en 2018. Revue des (mé)comptes. Sommaire. Automobilistes le grand racket. Carburants, un coup de pompe à 1,8 milliards d'euros. Péages autoroutiers, un trop perçu de 400 millions ! Les amendes pour tout financer. Stationnement : souriez, vous êtes verbalisé ! Bonus / malus, 160 millions prélevés en trop. Les flasheuses récoltent les pv à la pelle.

2,8 milliards de francs ! C'est l'amende que l'Etat va devoir payer pour solder l'achat frauduleux par le Crédit lyonnais d'une compagnie d'assurances américaine il y a dix ans. Le milliardaire François Pinault, le principal bénéficiaire privé de l'affaire, s'en sort sans dommage... Pour l'instant.

C'est l'un des sujets de conversation favoris des Français. Un sujet politiquement explosif, comme on l'a vu au printemps, avec la fronde déclenchée par l'annonce de l'interdiction des avertisseurs. Sous couvert de sécurité routière, les radars servent-ils à faire les poches des automobilistes ? Où va l'argent des amendes ? Et qui se partage le marché du contrôle de vitesse ?

L'Etat empoche un chèque record de 534 millions, mais les consommateurs risquent d'attendre l'arrivée de la concurrence.