Reptiles, pangolins, rapaces... Tout se vend sur le marché illégal des animaux sauvages. Le business du vivant, devenu le quatrième trafic le plus lucratif sur la planète, entraîne la disparition de milliers d'spèces, traquées partout dans le monde pour satisfaire la clientèle aisée en manque d'exotisme. Un capitalisme de l'extinction est en train de naitre.

Petit mammifère mangeur de fourmis couvert d’écailles de kératine, le pangolin a fait parler de lui début 2020, car il serait, avec la chauve-souris, à l’origine du coronavirus responsable de la maladie Covid-19, apparue en chine fin 2019. Mais c’est surtout un animal menacé : recherché pour sa viande et ses supposées vertus médicinales, il est intensément braconné en Afrique, puis envoyé en Asie, où la demande est croissante. Pourtant, le commerce de cette espèce est interdit depuis 2016.

Face à l'effondrement des écosystèmes et l'extinction des espèces animales et végétales, protéger les espaces naturels existants est devenu impératif. Pour permettre à la nature sauvage de retrouver ses droits, avec ou sans l'homme.