Chaque particule possède un alter ego sous forme d’une antiparticule qui lui ressemble presque en tout point. Quand les deux se rencontrent, elles disparaissent dans un flash d’énergie lumineuse. Si autant de matière que d’antimatière a été créée au début de l’Univers, comment se fait-il que seule la matière ait survécu ? Les physiciens enquêtent. L’une des pistes serait que l’antimatière tombe différemment de la matière.

Et si l'antimatière était de masse négative ? En faisant cette hypothèse, il est possible de construire un modèle cosmologique qui n'a besoin ni de matière noire, ni d'énergie noire, ni d'inflation. Une hypothèse osée que les physiciens pourraient bientôt tester au Cern.

Attention, convoi exceptionnel ! Des physiciens veulent déplacer des antiprotons, particulières les plus chères et les plus fragiles qui soient. Un contact avec la matière et c'est l'annihilation. Au Cern, les scientifiques peaufinent la logistique...

Quatorze étoiles intégralement constituées d'antimatière pourraient se cacher dans la Voie lactée. Leur existence forcerait les astrophysiciens à revoir les bases du modèle standard de la cosmologie, assure Benoît Rey, qui les a suivis dans la quête fabuleuse des antiimondes.

Les physiciens ont mis en lumière pour la première fois un comportement différent entre matière et antimatière. Mais une énigme demeure : où est passée l'antimatière alors qu'il s'en est formé autant que de matière au moment du Big Bang ? La réponse pourrait venir dès l'an prochain des expériences menées au Cern à Genève.

Des chercheurs ont réussi à refroidir des atomes d'antimatière ! Cette prouesse technique réchauffe le coeur de tous ceux qui rêvent de percer l'un des grands mystères de la physique moderne.

La question taraude le monde de la physique depuis les années 1950 : l'antimatière tombe-t-elle vers le haut ? Une expérience réalisée au CERN semble ne plus laisser aucun doute : elle "tombe vers le bas" !