Le 1 600e anniversaire de l’installation des Wisigoths dans le sud-ouest de la Gaule offre l’occasion de redécouvrir ce peuple méconnu du grand public, que l’album "Astérix et les Goths" contribua à rendre populaire. A Toulouse, leur ancienne capitale, une exposition et des conférences publiques vont rythmer l’année pour présenter ce peuple sous un jour entièrement renouvelé grâce à l’archéologie. Une belle opportunité dont se saisissent les "Dossiers d’Archéologie" pour faire connaître l’histoire et l’archéologie des Wisigoths à ses lecteurs. Sommaire.

A l’issue d’une longue migration à travers la Pologne, les régions danubiennes et l’Empire romain, avec la mise à sac de la ville de Rome en 410, les Wisigoths entrent en Gaule en 413 et parviennent à s’y établir en 419, concluant un traité avec l’empereur Flavius Honorius. Le territoire concédé par l’Empire recouvre une partie de l’Aquitaine et englobe la ville de Toulouse, qui devient leur capitale. 1 600 ans plus tard, la Ville rose a célébré cet épisode et prépare encore pour 2020 des événements permettant d’appréhender une culture et une histoire souvent méconnues.

Encore méconnus, les Wisigoths s’établissent au Ve siècle dans le sud-ouest de la Gaule et font de Toulouse leur capitale. Depuis une dizaine d’années, les découvertes de l’archéologie préventive ont permis de renouveler et d’affiner la connaissance de ces Germains orientaux, bâtisseurs du plus grand royaume barbare d’Occident. A travers plus de deux cent cinquante objets et prêts prestigieux, le musée Saint-Raymond retrace leur épopée. Entretien avec Laure Barthet et Claudine Jacquet, commissaires de l’exposition.