La narratrice, âgée de 8 ans, et ses parents appartiennent au mouvement révolutionnaire des Montoneros. Dépositaire de secrets, elle ne doit se confier à personne, n'a pas d'amis, change de nom et de maison. Le père est arrêté, elle s'installe avec sa mère dans la maison aux lapins qui abrite l'imprimerie clandestine du mouvement. Elles s'exilent ensuite en France. Premier roman.

Après le coup d'Etat argentin de 1976, des femmes se sont réunies chaque semaine devant le palais présidentiel de Buenos Aires, portant sur la tête un foulard blanc, sur lequel était inscrit l'un des noms des 30.000 disparus du régime. Ces manifestations durèrent plusieurs années. P. Bercis, fondateur des Nouveaux droits de l'Homme, revient sur cette révolte pacifique.

Le journaliste a enquêté sur les sept années de terreur durant la dictature en Argentine, interrogeant des témoins, prêtres et catholiques, magistrats et militaires. Il relate comment J. Bergoglio, alors cardinal, a protégé et sauvé de nombreux opposants et victimes de la junte. Avec son interrogatoire lors du procès Esma en 2010.

Anne-Marie Erize, mannequin et militante péroniste, a été enlevée en octobre 1976 par des militaires en civil au nord-ouest de l'Argentine et n'a jamais été retrouvée. Elle fait partie des 30.000 disparus de l'époque de la dictature. P. Broussard est parti sur ses traces, il alterne le récit chronologique du parcours d'Anne-Marie et des lettres écrites par l'auteur à la mère de la jeune Française