Nil Yalter a passé sa vie à mettre en lumière le vécu des exilés. Normal donc, que le 60e Biennale de Venise 2024 l'ait récompensé par un Lion d'or pour toute sa carrière et qu'elle soit aussi présente à l'exposition "Exils" du Louvre-Lens.

L'ancien étudiant en architecture, qui prône l'adaptation de l'art à la société industrielle, puise dans la vie urbaine et ses acteurs la matière de son oeuvre.

Qui eût cru, en 1924, que la parution d'un manifeste, comme il s'en commettait bien d'autres alors, serait célébrée cent ans après, à coups de rééditions et d'expositions si fidèles à la vivacité d'esprit initial, sans nostalgie ni embaumement du cadavre, fût-il "exquis" ? Plus encore, qui eût cru, ces dernières années, que ce centenaire rencontrerait une attention publique sans commune mesure avec le classique multiplicateur commémoratif ?

Venise, Paris, Villeneuve-d’Ascq… Près d’un siècle après la formation du mouvement, les expositions se multiplient cet automne. A l’origine de cet engouement, un héritage anticonformiste qui résonne fortement avec l’époque.

Miroir de la course folle de notre planète, la nouvelle exposition de la Bourse de commerce plaide en beauté pour un humanisme de choc.

En 2017, son premier livre, "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres", avait bouleversé le monde de la BD. Sept ans plus tard, l'Américaine Emil Ferris revient avec le second tome de ses aventures, encore centrées sur son alter ego de fiction, Karen Reyes, une fillette mi-détective, mi-loup garou. Pourquoi une fillette mi-détective, mi-loup garou ? Lisez donc ce qui suit.

À Lafayette Anticipations, cette nouvelle figure-clé de la 'Blackness' américaine nous invite à une déambulation dans un grand magasin/atelier. Une expérience totale autant qu'une réflexion sur les images qui nous captivent et nous capturent.

Sous l'égide du Centre des arts de la parole, ils ont enregistré leurs textes pour faire parler les lieux phares de l'ex-ville minière. Et, qu'ils soient édiles ou lycéens, réapprendre à communiquer.