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Bulletin : <>Journal des arts 361 - janvier 2012
Le paradoxe n'est qu'apparent. En principe on achète de l'art dans les périodes optimistes, lorsque le sentiment d'enrichissement prévaut. Mais alors que 2011 a été l'année de toutes les secousses (révoltes arabes, catastrophe de Fukushima au Japon, tempête financière, crise de l'euro...), le marché de l'art, lui, se porte plutôt bien. En réalité, c'est surtout le haut du marché qui est en forme, là où la demande (de plus en plus forte) excède une offre (de plus en plus faible) en marchandises d'exception.