Alors que les musées de Zurich, Dallas et Nice montent leurs expositions Chagall, entretien avec Julia Foray-Garimorth, commissaire de l'exposition ″Chagall entre guerre et paix″ au musée du Luxembourg à Paris, qui souligne les liens entre l'oeuvre de Marc Chagall et l'histoire du XXe siècle.

Construit à quatre mains, le parcours reprend la structure et le fil chronologique de l'essai de Jacques Attali ("Une brève histoire de l'avenir", éd. Fayard, 2006), dont l'objectif est d'étudier l'histoire à la lumière du présent, pour éclairer l'avenir de nos sociétés. En parallèle, mais indépendamment du Louvre, les Musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles, s'inspirent également de l'ouvrage de Jacques Attali, à travers une exposition d'art contemporain qui traite de sujets sociétaux comme la globalisation, la surconsommation ou l'avenir de la planète.

Dans un retable flamand du XVe siècle, les frères van Eyck ont peint une Eve tenant dans sa main un fruit. Une pomme ? Non, une variété de citron nommée... pomme d'Adam.

Dans l'exposition qui a lieu en ce moment au Centre Pompidou sur l'art "face à l'histoire", le simple jeu d'effet visuel, le détournement de documents, l'ambiguë esthétisation de la mise en scène muséale, l'incapacité à saisir un événement caractérisent la plupart des oeuvres présentées.

Femmes, villages, bourgeois : au XIVe siècle, la frénésie héraldique atteint l'Occident. Même l'Eglise finit par s'y rallier.

Un artiste de Varsovie rappelle à ses concitoyens que de nombreux Juifs ont vécu en Pologne. Et que le pays n'a jamais porté le deuil.