Séparée du Levant par une simple "frontière liquide", Venise fut un creuset prolifique des influences orientales. Une vaste exposition présentée à l'Institut du monde arabe, à Paris, revient sur ces échanges.

La cité des Doges a bâti sa puissance sur le commerce. Venise a notamment entretenu des liens étroits avec les ports orientaux. Des échanges dont la production artistique porte les empreintes.

Tout à tour rivales ou complices, Venise et Byzance ont longtemps entretenu d'étroites relations témoignant de la fascination, mêlée parfois d'inquiétude, qu'exerça l'Orient sur la Sérénissime, comme le montre l'exposition de l'Institut du monde arabe.

L'exposition "Venise et l'Orient", qui se tient à l'IMA jusqu'en janvier 2007, n'est pas seulement un rassemblement d'oeuvres d'art très diverses. Elle constitue également une occasion unique de faire découvrir à la jeune génération l'apport, au cours des siècles, des pays arabes à la culture européenne.