Qui se cache derrière cette expression fascinante mais banale qui, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, fut une source d'inspiration féconde chez les artistes ? C'est en s'appuyant sur des tableaux, des dessins et de nombreux textes de cette période que Mireille Dottin-Orsini a étudié l'étonnante ambivalence de leur regard sur la femme dite "fatale". De Gustave Moreau aux frères Goncourt en passant par Huysmans, Laforgue ou Villiers de l'Isle-Adam, on voit comment cette époque était obsédée par l'image de la femme et comment cette obsession n'était que la face visible d'une misogynie profonde dont les deux aspects étaient la vénération de la femme-objet, mais de toute façon dépourvue d'âme, ou l'abomination haineuse, véritable catalogue des poncifs de la misogynie.

Une histoire culturelle du kitsch, dans l'Europe du XIXe siècle. En soutenant que le kitsch est le produit d'une sensibilité à la perte, l'auteure montre comment il permet la re-création momentanée d'expériences qui n'existent que comme souvenirs ou fantasmes. En un mélange de théories et d'anecdotes, elle examine les objets à la fois à partir du passé et du présent.

Cet ouvrage propose une sélection de représentations du Midi, région particulièrement appréciée des peintres, de Cézanne à Matisse en passant par Renoir, Van Gogh, Signac, Denis, Bonnard, Braque et Picasso.