L'art pauvre n'est pas l'apanage de l'Arte pavera, apparu dans les années 1960 en réaction au pop art et à l'art minimal américains. Si les Italiens l'ont établi à l'ordre d'un concept esthétique, de nombreux artistes ont exploité la richesse des matériaux pauvres. Une exposition à Beaubourg le rappelle, avec de trop nombreux oublis...

L'artiste gréco-italien, décédé en février 2017 à 80 ans, était une figure majeure de ce courant radical. Il laisse une oeuvre poétique, magnifiant les matériaux humbles.

Le mouvement né à Turin dans les années 1960 intimide encore. La fragilité de ces oeuvres monumentales rend le marché frileux. Malgré un léger réchauffement depuis dix ans... Analyse et prévisions.

Germano Celant, théoricien de l'Arte Povera, se fait le promoteur acharné de l'art italien aux Etats-Unis.

A la fin des années 60, la contestation de toutes les valeurs établies bat son plein...

Apparu en Italie dans les années 1960 en réaction à la société de consommation, l'Arte Povera s'est saisi de matériaux pauvres - sable, fils de fer, feuilles, néons, laine... - pour faire feu de tout bois. Une exposition au Centre Pompidou retrace l'histoire de ce courant et révèle sa très riche postérité. Avanti !

Entrant en guérilla contre la société de consommation triomphante, douze artistes italiens choisissent, dans les années 1960, de réaliser leurs oeuvres dans des matériaux bruts : terre, sable, bois, roche, objets de récupération... Mouvement majeur du XXe siècle, souvent mal compris, il est aujourd'hui à l'honneur à travers une rétrospective présentée dans six grandes villes italiennes.