Elle critique violemment le chef de l'Etat, mais elle n'épargne pas le Parti socialiste, qui s'est montré incapable, à ses yeux, de renouveler ses idées.

La candidate à la primaire socialiste montre sa différence : de gauche, pour combattre Sarkozy, et femme, pour affronter Hollande.

A quinze jours du scrutin qui départagera les six candidats, Martine Aubry est toujours devancée par François Hollande dans les sondages. Mais pour la maire de Lille, son programme, son image de femme d'expérience et de rassemblement feront la différence.

Durement frappé par la fermeture des houillères et par la crise des industries sidérurgique et textile dans les années 1970, le Nord-Pas-de-Calais a choisi de faire de la culture un modèle, sinon un secteur prioritaire, à l'instar de la santé et de l'éducation, avec un budget en hausse constante.

Archaïque et raide ? La candidate veut montrer qu'elle n'est pas celle que l'on croit.

La très grande majorité des hommes et femmes politiques ne s'intéressent pas à l'art alors que les Français sont de plus en plus nombreux à se ruer dans les musées. "Beaux arts" a mené l'enquête sur le divorce entre les politiques et l'art. Révélations et entretiens exclusifs avec deux passionnés (Martine Aubry et Bruno Le Maire) et deux amateurs éclairés (Edouard Balladur et Arnaud Montebourg). Décoiffant.

A une semaine des élections européennes, face aux critiques qui montent, y compris dans son propre camp, la première secrétaire du PS estime avoir choisi la bonne stratégie

Comme les cinq autres postulants à la primaire socialiste, la candidate a répondu aux questions de la rédaction du "Nouvel Observateur". Morceaux choisis.