Après l'exposition « Richard Prince. American Prayer », présentée à la Bibliothèque nationale de France (BNF) en 2011, l'historien de l'architecture et collectionneur américain Robert Rubin, ex-président de la Centre Pompidou Foundation (2006-2012), revient à la BNF avec « La France d'Avedon. Vieux monde, New Look », qu'il cosigne avec Marianne Le Galliard (à voir à partir du 18 octobre 2016). Il détaille les raisons de cette exposition en France.

L'exposition pèche par sa scénographie et un propos qui ne met pas assez en valeur les liens tissés par le photographe avec Lartigue et la revue « Egoïste ».

Il n'avait qu'une obsession : inscrire la photographie dans l'histoire de l'art. De cette obsession ont découlé toutes les autres - utiliser invariablement le même dispositif, prendre le dessus sur ses modèles, maîtriser le tirage, orchestrer ses expositions... Une soif de contrôle qui n'a pas toujours été bien perçue. Notamment en France où ce portraitiste de génie n'a pas eu la place qu'il méritait. La Bnf François-Miterrand lui consacre aujourd'hui une exposition.

Rien ni personne n'échappe à l'oeil noir et incisif de Richard Avedon : ni les travailleurs de l'Ouest américain, ni les stars de la mode et de la politique, ni les Berlinois faisant le mur un beau jour de 89...