La guerre autour du Haut-Karabakh a causé plus de 3000 morts et la perte de territoires. Elle laisse le pays en proie au chaos.

Selon les documents que "Marianne" s'est procurés, le député LREM Pierre-Alain Raphan a proposé à l'Azerbaïdjan de financer - à hauteur de 2,8 millions d'euros par an -, une association sur laquelle il aurait eu la main. Une initiative qui pose question.

Désireuse de notoriété internationale, à grand renfort d'événements et de projets architecturaux et urbains, la capitale de l'Azerbaïdjan semble davantage tourner son regard vers Dubaï que vers Moscou.

Du point de vue des leaders mondiaux, l’Azerbaïdjan et l’Arménie ne sont pas les seuls acteurs de ce conflit armé. Washington, Moscou et l’UE voient cet affrontement dans le Caucase du Sud à travers le prisme du “facteur turc”.

Alors que l'enclave arménienne subit un blocus, l'existence même de l'Arménie, prise en tenaille entre la Turquie et l'Azerbaïdjan, semble menacée.

Aux confins de la mer Caspienne, sous les contreforts du Caucase, l'ex-république soviétique d'Azerbaïdjan déroule ses ambiances étonnantes, entre installations pétrolières et alpages de montagne.

Le Haut-Karabakh connaît une nouvelle escalade militaire. Le conflit autour de cette république autoproclamée, située à l’intérieur des frontières officielles de l’Azerbaïdjan et soutenue par l’Arménie, menace la stabilité du Caucase. Alors que les deux trêves négociées sous la houlette de Moscou n’ont pas tenu, l’engagement sans retenue de la Turquie derrière Bakou éloigne les perspectives de paix