Depuis 2003, le taux de réussite au baccalauréat dépasse systématiquement la barre des 80%. Institué il y a exactement deux cents ans par Napoléon, comment ce "passeport pour l'élite" s'est-il au fil du temps transformé en fausse monnaie ?

Le baccalauréat en 1808 comptait 31 titulaires... Démocratisé, le diplôme a-t-il tenu toutes ses promesses ?

Ils étaient 685 000 à plancher l'an passé. Régulièrement remis en question, ce diplôme reste pourtant un passeport pour les études supérieures et un rite de passage vers l'âge adulte.

Petit aperçu des atrocités que peuvent lire les professeurs sur certaines copies de l'épreuve.

Effets en cascade du baby-boom d'après-guerre, allongement de la durée de la scolarité, démocratisation de l'enseignement ont provoqué de multiples réformes du baccalauréat qu'obtiennent aujourd'hui plus de 60 % des jeunes.

Créé par un décret impérial du 17 mars 1808, le baccalauréat fête ses 200 ans cette année. Un anniversaire, pas une fête.

Supprimé par la Révolution de 1789, puis rétabli par Napoléon, le baccalauréat ouvre les portes de l'université. Ce dispositif d'orientation s'est imposé, mais n'a jamais été vraiment discuté.

Tout le monde l'a, entend-on ça et là... Que les 615 000 candidats se rassurent : le baccalauréat reste une valeur, chiffres à l'appui.

Le ministre de l'Education a annoncé une réforme en profondeur de cet examen. Retour sur son histoire.