C'est le duo surprise de ce printemps. Sur la scène du théâtre de l'Atelier, à Paris, Edouard Baer transpose avec brio "Un pédigree" de Patrick Modiano. Pour "L'Express", le comédien et le romancier éclairent les coulisses de leur complicité.

Avec un nouveau spectacle étourdissant, Edouard Baer renaît en impeccable chef de troupe.

"Ouvert la nuit" est son troisième long métrage. Avec l'enthousiasme qui le caractérise, Edouard Baer nous ouvre son univers, évoque le Paris de Modiano et l'esprit de troupe qui l'habite.

Vingt ans qu'il balade son charme débraillé, son noctambulisme, ses numéros de comédien foutraques et inspirés, sur scène comme à l'écran. Depuis octobre 2016, Edouard Baer est aux commandes de la matinale de Nova. Et son troisième film, "Ouvert la nuit", sortira le 11 janvier. Une hyperactivité qui cache un artiste singulier et mélancolique. A mille lieues de l'image de joyeux dilettante qu'il aime à cultiver.

L'un est français, l'autre américain. Très dissemblables, ils ont en commun d'inventer, à la télévision comme au cinéma, un comique contemporain : variant sans cesse, ne se fixant jamais, protiforme et insituables. Portrait et analyse de deux comiques, Edouard Baer et Jim Carrey.

Qu'on se le dise : Edouard Baer est de retour et c'est une bonne nouvelle. On l'a vu sur scène lire "Un pedigree" de Modiano, il prend les rênes de la matinale de Radio Nova et son film "Ouvert la nuit", sortira dans les salles en janvier 2017. L'occasion pour "Transfuge" d'en apprendre un peu plus - sur ce feu follet dont on ne savait finalement pas grand-chose tant il est discret. Nous avons rencontré un grand nombre de ses proches pour reconstituer le puzzle d'ombre et de lumières d'un des comédiens les plus drôles de ces deux dernières décennies.

Le dandy culte, Edouard Baer, est de retour avec "Ouvert la nuit". Une comédie survoltée en forme de balade dans le Paris de la nuit sur les pas de Luigi (Baer himself) homme de théâtre aux abois.

Comédien, réalisateur, animateur de radio et de télé, admirateur d'écrivains et de leurs oeuvres, à 52 ans, Édouard Baer avance en électron libre dans un monde qu'il séduit à tous les coups; rencontre avec un drôle d'esprit que la légèreté colore autant que la mélancolie.

Cinéma, télévision et médias s'arrachent Edouard Baer. Aussi, quelle place reste-t-il pour le théâtre dans cette vie bousculée, chahutée et précipitée ? Réponse avec Miam-Miam, ou la délirante transformation d'un théâtre en restaurant.

Dans "Encore heureux", de Benoît Graffin, Edouard Baer est aussi attachant que fantasque. Un rôle qui lui ressemble. La preuve avec cette rencontre à mots perdus, imprévisible, aimable.

Dans sa nouvelle comédie où il interprète le rôle principal, ce vrai bûcheur et faux insouciant célèbre l'imagination et l'enthousiasme.

Le comédien et homme de scène aura l'insigne - et redoutable - honneur d'être le Monsieur Loyal des cérémonies d'ouverture du Festival.