Le cycle Carnets d'Orient retrace sans manichéisme l'histoire de l'Algérie française. Le dernier tome vient de paraître

Les éditeurs de BD ont fait le pari d'éclairer notre lanterne à l'aide d'albums aussi érudits que décalés.

Le 18 juillet 1936 éclatait la guerre civile espagnole. Quatre-vingts ans plus tard, de multiples romans graphiques sortent en librairie pour commémorer l'événement. L'un des plus ambitieux est l'adaptation en bande dessinée de l'énorme essai publié en 1986 par l'historien Paul Preston.

Ultradocumenté, "Le Lotus bleu" marque une rupture dans les aventures de Tintin. Fini les stéréotypes : Hergé, avec la collaboration de son nouvel ami Tchang, rencontré à Bruxelles, dessine une Chine authentique. Genèse d'un chef-d'oeuvre.

Historien, professeur des universités, président du musée de l'Immigration, auteur de nombreux ouvrages sur le Maghreb, Benjamin Stora ne s'était jamais frotté au neuvième art, jusqu'à la publication récente, aux côtés de Sébastien Vassant, d' "Histoire dessinée de la guerre d'Algérie" (Seuil). Selon lui, ce médium, qui mêle texte et images, est un outil pédagogique idéal.

Les lieux de mémoire : la bande dessinée s'attache à mettre en scène les premiers pour mieux faire resurgir la seconde, et propose une visite en images des grands sites de conflits.