″Mikaël″, le chef-d'oeuvre du danois Herman Bang, relate la passion inavouée d'un peintre français pour son jeune modèle. Le récit proustien d'une vie d'artiste.

Ecrivain, critique, journaliste, grand voyageur ; toujours auréolé du parfum de scandale lié à ses premières publications et entretenu par ses allures de ″dandy″ et son homosexualité si mal acceptée à l'époque, Herman Bang est mort il y a exactement cent ans, le 29 janvier 1912, alors qu'il effectuait un cycle de conférences aux Etats- Unis. Il n'avait que cinquante-quatre ans. Un siècle après, l'occasion est idéale de redécouvrir une oeuvre qui fut tant admirée à l'aube du XXe siècle, et un homme en qui Claude Monet aurait vu ″le premier écrivain impressionniste″.