En ce 6 juin d'un nouveau siècle, le soleil se lève sur les plages de Normandie, et le temps, pour une journée, fait machine arrière.

Pas moins de deux cents bateaux ont été coulés devant les plages normandes en juin 1944. Soixante ans plus tard, le photographe Claude Rives leur rend hommage et signe un véritable exploit : le tournage s'est déroulé en plein hiver près de carcasses remplies de munitions.

Le 6 juin 1944, au petit matin, en Normandie, commençait la plus gigantesque opération amphibie de tous les temps. Une victoire des hommes, mais aussi, et de façon éclatante, de la technique.

C'est le grand jour. Le 6 juin 1944, à 7h30, les troupes anglaises débarquent sur Sword, la plage de Colleville (Calvados). Parmi eux se trouvent 177 Français, membres d'un commando d'élite créé en avril 1941 et baptisé au nom de leur chef : le commandant Kieffer.

Livres, films, commémorations. On croit tout savoir du jour J ! Et pourtant... Comment a été prise la décision de débarquer en Normandie ? Quels étaient les risques, et quel est le vrai bilan de l'opération? Les recherches des historiens français et étrangers permettent de reconstituer, heure par heure, le récit d'une opération inouïe qui a changé le cours de la guerre.

A l'occasion de la sortie de sa dernière cassette vidéo "Alain Decaux raconte" consacrée à la libération de la France, Alain Decaux donne à "Historia" un entretien exclusif. Il parle des relations difficiles de De Gaulle avec les Alliés, évoque ses souvenirs personnels lors de la libération de Paris, annonce sa participation aux commémorations du cinquantenaire.

Le 7 juin 1944, Kurt Meyer installe son poste de commandement à l'abbaye d'Ardenne. En vingt-quatre heures, dix-huit Canadiens sont froidement abattus... un massacre dont le jeune général allemand aura à répondre au Canada.

Sans eux, le Débarquement aurait sans doute échoué. Ils sont quelques centaines d'espions, de décrypteurs, de saboteurs et d'opérateurs radio qui ont réussi la plus formidable opération d'intoxication de l'Histoire : faire croire à Hitler que l'attaque des côtes normandes était une feinte et que le vrai débarquement aurait lieu ailleurs...