La fragilité et les malentendus. La passion et la haine. L'image et ses pièges... Lumineuse dans "Les Témoins", le nouveau film d'André téchiné, Emmanuelle Béart analyse sa carrière et ses contradictions comme elle ne l'avait jamais fait auparavant.

Puisque Ca commence par la fin, le premier film de Michaël Cohen, adapté de son roman, démarre au point de rupture d'une histoire passionnelle de désir, nous avons cherché le point de rencontre de cette histoire d'amour entre le regard du réalisateur et celui de son interprète principale, Emmanuelle Béart.

Si on compte celui de la bonne perverse qu'elle joue dans "8 Femmes", de François Ozon, ça fait maintenant vingt-huit rôles qu'Emmanuelle Béart séduit les uns et agace les autres.

"Marie et Julien", conçu en 1975, était l'un des trois "films fantômes" de Jacques Rivette. A l'automne 2003, "Histoire de Marie et Julien" revient, avec Emmanuelle Béart et Jerzy Radziwilowicz. Et ce film revenant délivre Marie et Julien du royaume des presque morts.

La soubrette perverse de "Huit femmes" est, dans la vie, une mère de famille et une militante sincère de la cause des enfants. Rencontre avec une femme accomplie.

L'actrice de Sautet face à la réalisatrice de "La Nouvelle Eve", cela devrait donner une des rencontres les plus explosives de Cannes.

A Cannes, nous avions demandé à la réalisatrice de "La Répétition" d'interviewer son actrice. Cette fois, c'est l'inverse.

On va la retrouver le 20 août 2003 dans "Les Egarés" le très beau film d'André Téchiné" où elle incarne une institutrice embarquée dans la débâcle de 1940. A cette occasion elle s'est longuement confiée sur les événements qu'elle vient traverser.

C'est dans la jungle thaïlandaise et birmane qu'elle recherche son enfant, disparu pendant le tsunami, dans le puissant film de Fabrice Du Welz, Vinyan, qui sort le 1er octobre 2008. Emmanuelle Béart revient, dans une jungle toute parisienne cette fois, sur une rencontre, un rôle et un voyage extraordinaire.