Trois filles, un garçon, dix ans d'existence et une vingtaine de concerts cet été 2014.

Personne auparavant n'avait écrit de telles oeuvres. Les Neuf Symphonies de Beethoven, comme un massif intimidant, dominent l'univers musical du XIXe siècle. Et aucun des grands musiciens de l'époque n'en composa davantage, comme s'ils n'avaient osé défier le Maître de Bonn. Partons assister à la création du monde.

Jean-Guihen Queyras et Alexander Melnikov résolvent l'éternel débat au sujet de ces sonates pour violoncelle et piano de Beethoven : ni pour piano et violoncelle, ni pour violoncelle et piano, ces oeuvres sont ici de véritables duos dans lesquels ils nous font entendre l'essence même de l'écriture du compositeur, de la foisonnante fouque de jeunesse aux métaphysiques contrastes extrêmes des opus tardifs.