Depuis l'éclatement de la Yougoslavie, dans les années 90, la Serbie a subi une série de guerres et d'embargos dont elle ressent encore les contrecoups. Mais les blessures de l'histoire ont des fruits paradoxaux. A la fois populaire et postmoderne, esquinté et hautement raffiné, le pays s'est paré d'un charme irrésistible qui attire les dandys du monde entier.

Avant la guerre fratricide qui a mené à l'indépendance du Kosovo, il y a dix ans, Brezovica attirait des touristes de toute l'ex-Yougoslavie. Aujourd'hui, hôtels délabrés, pistes à l'abandon et club fermé sont le morne quotidien de cette station de ski serbe en territoire kosovar. Un Français rêve pourtant d'en faire le Chamonix des Balkans. De profondes tensions politiques, sur fond de montage financier opaque, ont mis sont projet à l'arrêt. Comme un miroir des échecs du pays.

Après avoir tourné en Europe, une rétrospective consacrée à la grande prêtresse de la performance artistique fait escale dans le pays natal de celle-ci. Mais pas question de l’accueillir à bras ouverts.

Le festival parisien de littérature et d'art Un Week-end à l'Est, a pour tradition de mettre chaque année une ville d'Europe de l'Est à l'honneur. C'est Belgrade cette année. Des vieux démons du nationalisme à l'Europe, comment les écrivains voient-ils leur pays ? On est allé interroger quatre des plus brillants d'entre eux. PAR

Régulièrement, "artpress" s'intéresse à des scènes étrangères : cette fois-ci, celle de Serbie, et tout particulièrement de Belgrade. Maja Kolarié, directrice du musée d'art contemporain de la ville, propose ici un tour d'horizon de cette scène émergente en plein essor : artistes, mais aussi galeries, résidences, manifestations, et bien sûr le MoCaB, "son" musée. À sa suite, Olivier Kaeppelin se penche sur l'oeuvre de Mrdan Bajic, artiste serbe qui y est actuellement exposé. Sommaire. Serbie, une scène artistique en plein essor. Mrdan Bajic, sculpteur des figures instables.

La guerre en Ukraine rend délicat le jeu d’équilibriste du président serbe, réélu début avril. M. Aleksandar Vucic avance sur une ligne de crête entre Russie et Etats-Unis, condamnant l’agression mais ne prenant pas de sanction. En affaires, il ménage la Chine et l’Union européenne, ce dont les entreprises françaises savent profiter, comme l’illustre le projet de métro de la capitale, pris en charge par Egis. Détails. Pas de chiffres.