Après sa libération surprise, l'ex-chef de guerre peut-il réussir un incroyable come-back et briguer la présidence en décembre 2018 ? Le pouvoir est inquiet. Et l'opposition, embarrassée.

A la faveur de son acquittement par la CPI, l'ancien chef de guerre doit enfin rentrer en RD Congo. Objectif: la présidentielle, prévue le 23 décembre 2018.

Exclu de la course à la magistrature suprême, l'ancien chef rebelle ne baisse pas pour autant les bras. Ses dix années de prison et son acquittement inattendu lui ont appris la patience. Sévère avec le président et déterminé à donner de la voix, il pourrait apporter son soutien à un autre candidat.

Depuis son acquittement par la CPI, en 2018, l'ex-chef rebelle et ancien vice-président n'est plus le même. Réputé impulsif, il tait désormais ses aversions et se pose en rassembleur de l'opposition.

De retour dans la majorité, aux côtés de Félix Tshisekedi, après quinze années dans le costume d’opposant, l'ancien vice-président sort du silence. Interview exclusive.

S'il a choisi d'accepter le poste de ministre de la Défense que lui proposait Félix Tshisekedi, l'ancien chef de guerre sait le pari risqué. D'autant qu'il n'a pas renoncé à ses ambitions. Il s'est juste résolu à patienter un peu...