Toute création est forcément autobiographique. Mais certains réalisateurs, plus que d'autres, révèlent leur vie privée dans leurs films.

C'est à l'occasion d'un livre de souvenirs pas comme les autres, "Autoportrait", que Claude Berri est aujourd'hui sous les feux de l'actualité.

Célèbre pour ses coups de flair et ses coups de gueule, le réalisateur-producteur nous a captivés avec un livre autobiographique et intrigués avec son dernier film, "Une femme de ménage". Propos bruts.

On le connaît comme producteur de cinéma, réalisateur, acteur mais Claude Berry se considère comme un collectionneur. Et c'est l'un des plus grands.

Le cinéaste s'est inspiré de sa propre vie, et d'un même élan s'en est détaché ; entre tragédie personnelle et comédie humaine, les deux facettes d'un même être. Rencontre.

Lorsque le Festival de Cannes lui a rendu hommage au milieu des années quatre-vingt-dix, Claude Berri a choisi de faire projeter "Le Cinéma de Papa" devant tout le gratin du cinéma français, comédiens, réalisateurs et producteurs réunis, une projection pleine d'émotions diverses, précédée par un très long discours, ce dont le cinéaste n'est pas coutumier. C'est dire la place de ce film dans son coeur. Il est vrai que "Le Cinéma de Papa" réunit dès son titre deux passions, celle d'un père aimé et celle que le futur signataire de "Tchao pantin" porte au 7ème Art.

Producteur d'"Astérix", LE succès de l'année, il a réalisé "Tchao Pantin", "Jean de Florette" et aujourd'hui, "Une Femme de ménage".

Impudeur ? Thérapie ? Inspiré des événements les plus douloureux de sa vie, "L'un reste, l'autre part" pose de nombreuses questions. Nous somme allés chercher les réponses.