Retour sur la vie et l'oeuvre de Bertolucci à l'occasion de sa mort le 26 novembre 2018 à Rome

Un homme, une femme, un appartement : sur ce thème à trois temps, Bernardo Bertolucci offre avec "Shanduraï" une variation sur les relations entre Occident et tiers-monde. Rencontre.

L'actualité persiste à galoper, les films nouveaux à déferler hebdomadairement par paquets de quinze, désespérant toute tentative de rester dans le flot (L'Annuel 2008, précieux bilan de l'année écoulée, permettra, en avril, de remettre nos fichiers à nos jours), les festivals fleurissent en même temps que les arbres de Judée : Cinéma du Réel à Beaubourg, Films de Femmes à Créteil. Même si notre besoin de consommation est impossible à rassasier (pardon, Dagerman), il y a des limites physiologiques à l'ingestion d'images.

Après avoir pris le "Thé au Sahara" et médité avec "Little Buddha", le réalisateur du "Dernier Empereur" filme en Toscane l'éveil sensuel d'une jeune fille en fleur.

Avec "Shanduraï", Bernardo Bertolucci effectue un virage complet dans son approche du cinéma. L'occasion de faire le point avec le réalisateur du "Conformisme" et du "Dernier empereur" sur les leçons apprises en trente-cinq ans de mise en scène.