C'est en Argentine que le ténébreux chanteur français a enregistré "Palermo Hollywood", son septième album. Pour l'occasion, il ouvre à L'Express son musée imaginaire, aux couleurs latino-américaines.

C'est à Buenos Aires que Benjamin Biolay a conçu son nouvel album, "Palermo Hollywood". Pour accompagner sa sortie, il est reparti y tourner ses clips et un minifilm. Nous lui avons emboîté le pas.

Enregistré à Buenos Aires et terminé à Paris, Palermo Hollywood prend la température luxuriante de l'électrique ville latino, conjuguée en raffinement français. Album d'un quadra qui ne néglige ni le gouffre social ni la tribu familiale.

A pied d'oeuvre sur le second volet de son dernier album "Palermo Hollywood", Benjamin Biolay donnera fin septembre le coup d'envoi d'une nouvelle tournée avec trois concerts Salle Pleyel, à Paris. Il sera également bientôt à l'affiche de "La Douleur", adapté du roman de Marguerite Duras. Si ce bourreau de travail cultive son talent sur tous les fronts, l'homme agace autant qu'il fascine. Arrogant et vénéneux, pour les uns ; modeste et généreux, pour les autres : le parrain de la chanson française prend un malin plaisir à brouiller les pistes.

Le chanteur de "La Superbe" sort "Palermo Hollywood", son 7e album studio. Mais, en quinze ans, il s'est surtout imposé comme l'auteur-compositeur-arrangeur que tout le monde s'arrache. Rencontre et enquête.

Aquaboniste et socialiste, ce chanteur classé romantique déteste le petit monde de la chanson française et fredonne la ballade des gens malheureux.