Le Musée de la vie romantique s'est vu privé par la Ville de Paris de son exposition consacrée à William Blake, au bénéfice du Petit Palais

Première rétrospective sur l'oeuvre graphique de William Blake, concoctée par le Musée de la Vie romantique et présentée au Petit Palais

Riche de cent trente prêts, l'exposition a valeur d'événement en France. William Blake, artiste romantique anglais par excellence, est considéré outre-Manche comme un trésor national si bien gardé que la France ne conserve de lui qu'une seule aquarelle

"C'est là, Madame !" dit Blake en touchant son front, à une curieuse qui lui demandait où il allait puiser les thèmes de ses tableaux, marquant précisément qu'il restait le maître et l'ordonnateur de son oeuvre visionnaire.

L'inspiration gothique de Fssli et Blake, nourrie d'un penchant pour le bizarre, est au coeur d'une vaste exposition à Londres. Martin Myrone, son commissaire, souligne que cette peinture est issue d'un compromis entre le "bon" goût et le goût populaire.

William Blake, peintre, graveur et poète britannique de la fin du XVIIIe siècle, a fait de l'illustration de "la Divine Comédie" de Dante son testament graphique.

Exuberance is beauty !, prophétisait William Blake dans ses Proverbes de l'Enfer. Une rétrospective rarissime en France montre comment le chantre du passage à l'acte fusionna ses mille et une visions de poète et de peintre à travers dessins, estampes et livres enluminés. Exubérantissime

Un événement exceptionnel. Il a fallu plus d'un demi-siècle pour que nous puissions voir à Paris une exposition d'envergure de William Blake (1757-1827). Le Britannique est poète, peintre-graveur. Les deux. Poète-peintre ensemble. Dans le même esprit visionnaire.