Christian, pointure de l'art contemporain, et son frère Luc, grosse tête de la sociologie : les frères Boltanski dévoilent, comme autant de clés pour comprendre leurs travaux, quelques épisodes d'une vie familiale qu'on croirait tirée d'un roman de Modiano.

Le plasticien Christian Boltanski vient, devant notaire, de vendre sa vie en viager. Il investit dès le 13 janvier 2010 le Grand Palais. Rencontre.

La fragilité de l'existence et les hasards de la destinée sont au centre des préoccupations de Christian Boltanski. Hanté par les drames de la guerre et l'horreur de la Shoah, le plasticien français déploie, depuis les années 1970, une oeuvre fondée sur l'émotion et profondément humaine, à l'écart des théories grandiloquentes.

A la galerie Marian Goodman, qui fête ses 20 ans à Paris, Christian Boltanski "aborde le passage du temps et peut-être la fin".

Obsédé par le passé, et par la vanité de vouloir le conserver, Christian Boltanski, présent ces jours-ci à la Biennale de Lyon, n'en finit pas de travailler sur les traces de notre humanité. Pour la première fois, l'artiste raconte à Claude Weill ce qu'il doit aux blessures de son enfance.

Trois noms : Umberto Eco, Christian Boltanski, Jacques Roubaud. Un lieu : Le Louvre. Un même vertige : l'idée de la liste... Entretien.

Froid glaçant, lumière glauque, bruits d'usine... C'est dans cette ambiance que Christian Boltanski plonge cet hiver la nef du Grand Palais, où il succède à Anselm Kiefer et Richard Serra dans le cadre de l'opération Monumenta. Ca et là, des tas de vêtements, posés sous des néons.

Invité de Monumenta, Christian Boltanski présente au Grand-Palais une installation spectaculaire, tandis qu'au Mac/Val il conforte le visiteur, parfois avec humour, au labyrinthe de la mort.