Bertrand Bonello a réuni un bel éventail d'actrices dans son film sublime sur les bordels des années 1900, ″L'Apollonide″. Récit en choeur d'un tournage inoubliable.

Une rivalité explosive secoue le cinéma français : deux projets consacrés à YSL se retrouvent en lice. A l'heure des montages financiers, la communication fait rage.

″L'Apollonide. Souvenirs de la maison close″, le dernier film de Bertrand Bonello, est peut-être le meilleur film français de l'année 2011. L'occasion pour nous de le rencontrer, de revenir sur son oeuvre, et de faire un portrait de ce dandy parisien.

Dans ″L'Apollonide″, Bertrand Bonello décrit la vie des prostituées et le déclin d'une maison close. Des images d'une rare sensualité hantées par la mort. Un grand film.

Bien avant le séisme des attentats qui ont frappé la France ces deux dernières années, le cinéaste Bertrand Bonello travaillait sur un scénario autour d'une bande de jeunes qui posent des bombes dans Paris. Il propose avec "Nocturama" un point de vue inhabituel, celui de "ceux qui font le mal".

De jeunes gens posent des bombes à Paris et se réfugient dans un grand magasin. Entre film d'action fulgurant et méditation élégiaque, une splendeur.

Les attentats en France ont fait dévier la nature même de "Nocturama", de Bertrand Bonello, où des gamins font sauter des bombes en plein Paris. Rattrapé par la réalité, le cinéste doit s'accomoder des nouvelles perspectives que trace désormais son film. Une oeuvre peut-elle vraiment bouger à ce point tout en restant la même ? C'est ce que nous lui avons demandé.

Titres recensés : "Nocturama" de Bertrand Bonello ; "Jason Bourne" de Paul Greengrass ; "L'économie du couple" de Joachim Lafosse.

La pornographie est à la fois au centre et à la périphérie d'un film dont la texture, dépouillée et cristalline, est grave, voire dépressive.

Projet culotté autour du mythe de Tirésias adapté à l'histoire d'une transexuelle, le nouveau film de l'auteur du "Pornographe" s'annonce étrange et palpitant.