Retour, en sa compagnie, sur le parcours du cinéaste de genre le plus virtuose (tous continents confondus) apparu depuis ce début de millénaire.

"The Host" de Bong Joon-ho a, lors du premier week-end de sa sortie en Corée, battu tous les records de recettes, record qui devrait même être supérieur à celui de "Frères de sang" (Taegulgi) et de "Silmido", qui avaient respectivement atteint les douze et treize millions d'entrées.

Les premiers plans de Mother (une femme âgée qui danse dans les champs) indiquent que nous ne sommes pas dans un film ordinaire. Si, dans Memories of Murder, deuxième film de Bong Joon-ho, l'assassin restait inconnu, ici les coupables potentiels sont connus et multiples.

Rencontre avec Bong Joon-Ho, le réalisateur de "The Host", plus grand succès du box-office coréen.

C'est dans un petit immeuble d'une rue paisible du quartier de Gangnam, à Séoul, que Bong Joon-ho achève actuellement le montage du ″Transperceneige″, un des blockbusters les plus attendus actuellement. Produite par Park Chan-wook et en gestation depuis de nombreuses années, l'adaptation du roman graphique de Jean-Christophe Rochette a longtemps semblé suspendue au montage international du projet (coproduction entre la Corée, les Etats-Unis, la France et l'Angleterre, tournage en Hongrie, casting où se croisent Chris Evans, Song Kang-ho, Tilda Swilton ou John Hurt).