Pleine d'indécisions, la peinture frissonnante de Pierre Bonnard ouvre à une conception élargie de la modernité.

A Bale, la Fondation Beyeler expose les toiles de Pierre Bonnard dans un parcours conçu autour de la ″Maison imaginaire″ du peintre.

Ancré au bord de la Seine, sur le rive droite, entre l'avenue de New York et celle du Président Wilson, le musée d'Art moderne de la Ville de Paris a été inauguré en 1961.

Le musée des Impressionnismes s'intéresse à la période normande de l'artiste qui a séjourné à Vernonnet, situé près du Giverny de Monet, de 1910 à 1938 date à laquelle il s'installera définitivement sur la Côte d'Azur, au Cannet.

La grande rétrospective du peintre français (1867-1947) conçue par Suzanne Pagé rouvre avec bonheur les portes du musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Un événement.

Picasso n'aimait pas Bonnard. Dans une diatribe violente il aurait accusé son aîné de deux insuffisances : dans l'usage de la couleur, "un pot-pourri d'indécision" ; dans sa composition, "complètement dépourvue de contraste".

De Paris au Cannet, de l'inventivité sans bornes d'un jeune homme pétri de talent à la quête solitaire de l'expression d'un nouvel espace peint : le parcours d'un géant de la peinture, dont le musée d'Art moderne de la Ville de Paris présente une importante rétrospective.

En juin 2011, au Cannet, s'est ouvert, sobre, le musée Bonnard. Il était temps que fût reconnu et visible sur son territoire le peintre dont l'art avait été depuis 1966 transformé et revivifié par la lumière de la Méditerranée.

Entre 1910 et 1938, Pierre Bonnard séjourne régulièrement en Normandie, où il trouve une nouvelle source d'inspiration. En témoignent les quatre-vingts peintures et dessins réunis par Marina Ferretti Bocquillon, spécialiste de l'artiste et commissaire de l'exposition organisée au musée des Impressionnismes de Giverny.