Face au vieillissement de la population et à une jeunesse qui se détourne de la religion, les responsables religieux s'inquiètent de leur avenir et cherchent à séduire le public.

Le MEG de Genève dévoile un pan méconnu du japonisme, la découverte du bouddhisme japonais par les voyageurs européens.

Créée dans les années 1930, cette école majeure du bouddhisme japonais s'est implantée en France au début des années 1960. Elle place au coeur de son enseignement la récitation du daimoku, l'″adoration du Soûtra du lotus″.

L'exposition que consacre le Musée d'ethnographie de Genève à l'extraordinaire fièvre nipponne qui gagna la fine fleur de l'Europe lève un pan sur un phénomène infiniment moins connu : la découverte du bouddhisme japonais par un cercle d'amateurs et de lettrés qui succombèrent en profondeur à la doctrine du Bienheureux.

Au sud d'Osaka, sur la péninsule de Kii, s'élève le mont Koya, l'un des grands centres sacrés du bouddhisme japonais. Riche d'une centaine de temples et de monastères, cette cité nimbée d'encens et de brumes s'ouvre à tous ceux qui veulent partager une authentique expérience spirituelle.

Quand le Japon s'isola, entre 1639 et 1854, des pratiques mathématiques originales apparurent. Notamment le peuple dédiait aux divinités des tablettes de bois ornées de problèmes géométriques.