En mars 1971, James Brown et ses JB's revitalisés par la présence de Bootsy Collins dynamitent L'Olympia lors d'une étape de trois jours à Paris. Regards croisés depuis la scène et la fosse en compagnie du bassiste étoilé et de Dominique Fassio, alias DJ Domisoul, respectivement acteur et témoin de ces concerts mythiques.

James Brown est mort à 73 ans, le jour de Noël : un sale coup pour les danseurs et les accros à son groove incessant, qui a franchi les générations et les genres, du rock au rap.

Quand le romancier James McBride enquête sur le géant James Brown, cela donne "Mets le feu et tire-toi". Où il est question de musique, de racisme, de gloire, d'excès, et surtout d'argent. Rencontre avec l'auteur, assez amoureux du mythe Brown pour vouloir le dépiauter...

Au lendemain de sa disparition le matin de Noël, retour sur le parcours faramineux du titan de l'Apollo, quatre décennies soul et funk, en combustion permanente.

Mort à Noël, le Godfather of Soul a été inhumé samedi chez lui, à Augusta, Georgie. Pendant un demi-siècle, il aura régné sans partage sur la musique noire américaine. Hommage.

Avec "Get on Up", le réalisateur Tate Taylor tente l'impossible : raconter la vie du Soul Brother Number One. En dépit d'une interprétation convaincante due à Chadwick Boseman, le film pèche parfois par son côté compil d'anecdotes.

Le déjanté acteur canadien voue un culte à James Brown. Après leur rencontre en l968, il lui confie un rôle mythique dans les "Blues Brothers". Trente ans plus tard, dans "Get on up", Dan Aykroyd incarne à l'écran le manager du King of Soul. Un "rêve de gamin", confie-t-il.