Un port glacé de la mer du Nord, un homme hanté par le passé : envoûtées et envoûtantes, "Les Empreintes du diable" confirment le style incomparable de John Burnside.

"L'Eté des noyés" ou le roman d'un paysage : Burnside nous entraîne aux confins de l'Europe du Nord, et de son mystère.

Quand le poète et romancier écossais John Burnside nous mène dans le Grand Nord, c'est parmi les légendes et figures de son imaginaire. Il nous évite, in extremis, une fabuleuse noyade.

Autour du lien conflictuel avec son père, l'Ecossais John Burnside revient sur sa jeunesse dans un récit bouleversant

Ainsi pourrait-on caractériser "Une vie nulle part", le troisième roman de John Burnside. L'auteur vit bien en Ecosse, dans le Fife, mais il honnit le sentimentalisme, et dans son roman, dont l'action commence dans les années 1970, l'Ecosse n'est présente que comme une absence ardemment regrettée.

Avec "L'Eté des noyés", l'écrivain écossais livre un nouveau conte empoisonné : comme souvent chez lui, les inquiétudes de l'adolescence prennent un tour surnaturel ou fantastique.

« Je ne suis pas folle... mais je m'habitue au fait que dans ma maison, il y a des ombres dans les plis de toutes les couvertures, des frémissements imperceptibles dans le moindre verre d'eau... et, certains jours, de minuscules, presque infimes poches d'apocalypse dans l'étoffe de ce monde, prêtes à crever et me surprendre où que je sois ».