L'ancien Premier ministre du gouvernement provisoire dresse un diagnostic alarmant de la situation du pays et appelle l'opposition à s'unir pour préparer l'alternance. Tollé au sein de la majorité.

L'ex-premier ministre Béji Caïd Essebsi veut fédérer derrière lui les destouriens mais aussi la gauche pour faire contrepoids aux islamistes.

Elu président de la République après que son parti eut remporté les législatives du 26 octobre 2014, Béji Caïd Essebsi n'aura pas le temps de savourer son grand chelem. Et devra rapidement désigner un Premier ministre.

Négligés depuis l'indépendance par le pouvoir central, ils ont massivement voté pour le président sortant, perçu comme l'homme de la vraie rupture avec le passé. Reportage.

Contre l'avis de leurs bases respectives, Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi ont finalement réussi à faire en sorte qu'Ennahdha soit associée au gouvernement de Habib Essid.

Conseillers, collaborateurs ou proches, ils bénéficient d'un accès direct au palais de Carthage. Et joueront un rôle clé dans le dispositif du nouveau chef de l'Etat.

Intervenant quelques jours après la tuerie du Bardo, la visite d'Etat de Béji Caïd Essebsi à Paris est l'occasion pour les deux pays de dissiper les malentendus. Et de repartir du bon pied.

La visite de Béji Caïd Essebsi à Paris a été marquée par des honneurs exceptionnels. Les deux pays peuvent maintenant envisager une nouvelle amitié. En attendant que les promesses d'aide se concrétisent.

Aménagement du dispositif existant ou adoption d'une loi d'amnistie générale ? Si le principe d'une normalisation fait relativement consensus, son cadre légal tarde à être fixé.

Voulu par le président Béjo Caïd Essebsi, le projet de loi visant à accélérer les procédures contentieuses touchant les fonctionnaires et les hommes d'affaires soupçonnés de malversation sous l'ancien régime déchaîne les foudres de l'opposition. Qui crie au retour de l'impunité.

Moins d'un an après sa victoire aux élections, le parti au pouvoir est le théâtre d'une impitoyable guerre de clans qui a tourné à l'avantage de Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président, et abouti à la marginalisation de Mohsen Marzouk, secrétaire général du mouvement. Récit.

Affaiblissement des institutions, dérives des comptes publics, absence d'autorité, inefficacité du gouvernement et de l'Administration ...un an après l'élection de Béji caïd Essebsi à la présidence, la déception est palpable.