Charles Milhaud était réputé pour son talent à voir venir les coups. Cette fois, le président des Caisses d'épargne a eu tout faux. Il n'a pas imaginé un instant qu'il devrait démissionner après la révélation de pertes importantes dans ses salles de marché.

Invoquant l'urgence, le chef de l'Etat nationalise leur direction. Avec la nomination programmée de son conseiller François Pérol à la tête du futur groupe Caisses d'épargne-Banques populaires, il crée la polémique

En quelques années, l'Ecureuil a beaucoup changé, et beaucoup grossi. Au point que l'image qu'il cultive et la réalité n'ont plus grand-chose à voir.

Après avoir piloté l'opération, le sherpa économique de Nicolas Sarkozy pourrait prendre la tête de la deuxième banque française issue de la fusion des Caisses d'Epargne et des Banques populaires