Pour être présente au second tour, la candidate frontiste part à la conquête des classes moyennes. Avec un point faible : sa crédibilité.

Ils avaient mis le feu en 2002 à la campagne de Noël Mammère. Dix ans après, ils sont encore là...

Son entrée en campagne devait être un coup de tonnerre ! Le président-candidat peine pourtant à faire bouger les lignes. Au premier tour, il progresse mais sans rejoindre Hollande. Au second, il demeure balayé par son adversaire socialiste.

″Je n'imaginais quand même pas que Sarkozy allait foncer sur le chiffon rouge″, commente aujourd'hui le candidat socialiste.

A cinq semaines du premier tour, Mélenchon a déjà remporté une victoire : la révélation de la campagne, c'est lui ! Et pas seulement pour le spectacle.

Le doute est dans les têtes. Le président n'est plus celui qui, en 2007, impressionnait par sa maîtrise. Et voilà qu'il alterne le très bon et ces moments de vide où il semble moins penser à la victoire qu'à sa vie après la défaite. Un récit de Carole Barjon.

Quand son candidat favori retire son habit de chef d'Etat, il dit retrouver ses sensations de 2007 et le goût de la victoire.

Ce n'est pas la première fois que des événements tragiques viennent perturber le sprint final des prétendants à l'Elysée. En 2002 déjà...

Face au ″blitz″ sarkozyen, le candidat socialiste répète qu'il est le mieux placé pour vaincre le président-candidat. Son mot d'ordre: ″Je maintiendrai″.

Le président-candidat est redevenu carnassier. Depuis que l'écart se resserre avec Hollande, il n'a plus qu'une idée en tête : l'exploser.

Comment il fait campagne, pourquoi il progresse, comment Sarkozy compte en tirer profit.

D'un mystérieux déjeuner au coeur des européennes aux péripéties de la primaire, de l'explosion en vol de DSK à la préparation du débat de l'entre-deux-tours, François Bazin a suivi la longue marche du candidat socialiste vers l'Elysée.