L'auteur affirme l'urgence d'une transformation des rapports sociaux et de la mise en place d'une alternative politique émancipatrice. Il appelle à modifier les modes de production et d'échange, les formes juridiques et institutionnelles, les références idéologiques et culturelles, revisite les notions de valeur d'usage et de valeur d'échange pour proposer une alternative au capitalisme.

Retraçant l'histoire du néolibéralisme, les auteurs démontrent qu'il s'agit d'un nouvel ordre économique qui n'est pas un retour au premier libéralisme ni une restauration du capitalisme pur. Cette logique qui fait de la concurrence la norme universelle des conduites individuelles et collectives introduit des formes inédites d'assujettissement constituant un défi intellectuel sans précédent.

En analysant la situation des besoins et de l'utilisation des ressources naturelles, en s'inspirant des discours utopiques ou des mouvements critiques vis-à-vis du capitalisme, l'auteur tente d'expliquer le monde du vingt et unième siècle et l'échec passé des projets socialistes. M. Ducommun propose en outre des pistes pour une amélioration de la situation sociale, économique et politique.

L'auteur soutient la fin inéluctable du capitalisme en prouvant que ce système a atteint ses limites. Accélérer sa disparition serait le gage de la réussite future et de l'instauration d'une démocratie qui ne soit pas uniquement formelle.

Alors que le risque et l'innovation étaient considérés comme les pendants normaux du marché concurrentiel, les agences de notation cherchent à mettre l'absence de risque au coeur du système, en se fondant sur des indicateurs financiers plus que sur l'économie réelle. Fruit d'une longue enquête de terrain, cette étude décrypte avec minutie la montée en puissance de ces agences.

Le philosophe, principal théoricien de la théorie de la valeur, propose ici son analyse de la crise financière mondiale de 2008. Selon lui, avec la troisième révolution industrielle (la microélectronique), le capitalisme atteint sa limite interne absolue. C'est à cette limite que les divers épisodes de la crise doivent être rapportés pour devenir intelligibles.

L'économiste et chroniqueur évoque la crise économique qui touche le monde depuis 2009 en se basant sur le Capital de K. Marx.

Les changements socio-économiques et les évolutions du capitalisme sous l'effet de la globalisation financière et des NTIC, créant ainsi un nouveau système qui consacre le rôle dominant de la logique boursière. L'emprise croissante de la finance internationale et des NTIC transforment le fonctionnement des entreprises, fragilisent le salariat et engendrent de nouvelles tensions économiques.