Contemporains de la crise économique des années 1930, Keynes et Freud ont chacun dans leur domaine porté un regard critique sur l'évolution mortifère du capitalisme. En soulignant les similitudes de leurs analyses, B. Maris et G. Dostaler définissent une vision freudo-keynésienne de l'argent et du capitalisme, et de l'existence d'un désir de mort prenant la forme d'un désir d'argent.

Une approche du capitalisme qui prend en compte les sentiments. L'auteure défend la thèse selon laquelle les sentiments sont des acteurs majeurs de l'histoire du capitalisme et de la modernité qui a favorisé le développement d'une nouvelle culture de l'affectivité au point de transformer les émotions en marchandises.

L'auteure propose une réflexion sur le capitalisme, le monde extérieur qui l'entoure et dont il est partie prenante, en envisageant un parallèle avec le cannibalisme, qui, culturel, sauvage ou rituel, peut éclairer les manifestations de l'ultralibéralisme. ©Electre 2016

Ces contributions montrent comment les marchandises et les émotions sont désormais coproduites et s'intriquent au point de se définir mutuellement. Créées par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma, du sexe ou des psychothérapies, les marchandises émotionnelles entendent transformer et améliorer le moi. ©Electre 2019

Dénonce la littérature populaire livrant une psychologie de vulgarisation qui base le bonheur sur la recherche systhématique de la normalité et du modèle de l'Oedipe et aboutit à du familialisme. Montre que la "popsy" risque de faire de nous des sujets aliénés à une normalité illusoire, incapables de résister à la subjectivation du capitalisme et de la société de consommation.