Il aurait pu mourir dans les années 1980, seul dans la rue, complètement défoncé. C'est adulé par ses pairs, dans les locaux du "New York Times" que David Carr a tiré sa révérence, à 58 ans. Cet ex-accro au crack aura été l'un des meilleurs journalistes américains. Un enquêteur pugnace capable d'analyser avec la même lucidité le monde des médias et ses propres errements.

David Carr, figure du « New York Times », signait avant de mourir une enquête stupéfiante, « La Nuit du revolver ». L'objet ? Lui-même, la drogue, la rédemption.

Enquête sur sa propre toxicomanie, le livre de David Carr est un fascinant témoignage sur les années « poudre » aux Etats-Unis.