Pour Hélène Carrère d'Encausse, spécialiste de la Russie et secrétaire perpétuel de l'Académie française, Vladimir Poutine ne passera pas à l'attaque. Car le président russe est en quête de nouveaux alliés.

Hélène Carrère d'Encausse publie « Le général de Gaulle et la Russie » (Fayard). Interview exclusive.

A l'occasion du Salon Histoire de lire de Versailles, focus sur la Russie. Hélène Carrère d'Encausse, qui publie «La Russie et la France», décrypte deux siècles d'histoire entre Paris et Moscou.

"L'Empire éclaté" (1978) a valu à l'historienne une réputation de visionnaire. Trente ans plus tard, Vladimir Poutine demandait à rencontrer son auteure...

L'absence de candidature à la succession d'Hélène Carrère d'Encausse, décédée en août 2023, attise les rivalités sous la coupole.

Hélène Carrère d'Encausse aimait la "Revue des Deux Mondes". C'était une référence, une source inépuisable de savoir et de discernement, entre autres sur les questions russes. Elle écrivait en 1997 : « La Revue des Deux Mondes fut, sans aucun doute, l'un des instruments privilégiés d'une connaissance plus équitable de la Russie, qui toujours fut en France un étonnant objet de fascination et de crainte, voire d'aversion. » Cette immortelle de l'Académie française, qui s'exprima plusieurs fois dans nos colonnes, a quitté le quai de Conti le 5 août 2023. Nous lui rendons hommage. Sommaire.

L'historienne de la Russie, première femme secrétaire perpétuel de l'Académie française, s'est éteinte à 94 ans le 5 août. Les académiciens Dominique Bona et Marc Lambron lui rendent hommage. Sommaire. La secrète. Notre tsarine. Marie-Pierre Rey :« Elle se voulait optimiste dans sa manière de penser la Russie ».

Historienne reconnue, académicienne de renom, Hélène Carrère d'Encausse, décédée le 5 août 2023, a transmis à ses trois enfants le goût des trajectoires remarquables. Esquisse de portrait de groupe.

Hélène Carrère d'Encausse s'est imposée comme l'historienne française la plus autorisée de la Russie au fil des ans.

On connaît le mot cruel de Bernanos : « Quand je n'aurai plus qu'une paire de fesses pour penser, j'irai l'asseoir à l'Académie. » Celle-ci n'a pas toujours bonne presse : certains la jugent inutile et déconnectée de la société actuelle, un reste d'Ancien Régime perdu dans la modernité. Comme le disait joliment Henri de Régnier, « la SGDL, c'est la Chambre des communes de la littérature, l'Académie française, c'est la Chambre des lords ». Les lords des lettres n'auraient-ils plus rien à nous apporter ?