Le gouvernement veut obliger les entreprises à réserver des emplois aux basses castes, comme le font déjà les administrations. Le mileu des affaires proteste.

La bourgeoisie indienne aime bien la méritocratie, mais à son seul profit, semble-t-il. Car elle n'apprécie guère l'initiative du gouvernement en faveur des basses castes.

Ses chansons et sa résistance à l'oppression de caste ont fait le tour du Pendjab. Il porte désormais les espoirs de milliers de ses semblables, qui l'ont surnommé le "révolutionnaire".

Pour améliorer la politique de postes réservés dans l'administration, les autorités souhaitent connaître l'origine sociale de chaque Indien. Une mauvaise idée qui risque de renforcer les discriminations, estime la sociologue Nandini Sundar.

Afin déviter le nettoyage des latrines à mains nues, les autorités cherchent des alternatives. Mais cela ne met pas pour autant un terme aux discriminations sociales ancestrales.

Une série de suicides récents a révélé que les étudiants dalits sont sous pression dans les grandes écoles du pays. L'élitisme et la culture du mérite empêchent leur intégration.

Dans les universités et l'Administration, les patels, qui sont des privilégiés, veulent abolir les quotas favorisant les Intouchables, qui ne le sont pas.

Choc des cultures. La famille Mittal doit accomplir son "dharma", lié à sa caste. S'enrichir quels que soient les moyens utilisés. Un mode de gouvernance incompatible avec nos valeurs. Éclairage de Philippe Lukacs, enseignant à l'École centrale de Paris.

Malgré l'évolution des moeurs en Inde comme ailleurs, le mariage est une institution qui ne souffre pas l'initiative personnelle. La police des moeurs veille.